Le principe est simple, ce n'est que la deuxième fois que je le fait mais il me semble que ça aide à beaucoup approfondir un personnage RP. Je vais écrire ici la vie de Kim, mais en bien plus détaillé que dans la fiche. Pour les lecteurs ce sera un peu comme un roman autobiographique de mon petit héros.
Bonne lecture
La salle était blanche. Ou plutôt, c'est ainsi que je l'imagine. La salle devait être blanche. Et tout autour de ma mère il devait y avoir des médecins. Des hommes et des femmes habillés de blanc ou de bleu, tous masqués et impossible à reconnaître. Ma mère, comme toute femme qui met un enfant au monde, a probablement souffert. Les femmes sont probablement masochistes. Elles souffrent puis aiment leur enfant comme s'il ne leur avait fait connaître que le bonheur. Elle a souffert pourtant, j'en suis sûre. Alors je suis sorti, on m'a un peu débarbouillé de tout ce sang, et on a demandé à mon père d'entrer. Mon père aussi a souffert ce jour là. Il a passé la porte blanche aux hublots brouillés et laiteux, et en voyant son fils sont sourire béat s'est effacé. Mais les médecins ne l'ont pas vu. Seul l'un d'entre eux s'est inquiété. Et lorsque les ciseaux qui devaient couper le cordon ombilical se sont trouvés entre ses mains, il s'est demandé ce qu'il allait couper avec : Le cordon qui donnerait une fois pour toute donner une existence indépendante au nouveau né, ou bien la gorge de l'enfant adultère ? Mais je suis encore là pour vous en parler, alors vous vous doutez bien de ce que mon père a choisit.
Je me demande parfois ce qui serait arrivé s'il avait décidé de me couper la gorge. Ma soeur serait-elle née ensuite ? Se seraient-ils séparés ? Ma mère se serait-elle vengée ? Combien de temps mon père aurait-il passé en prison ? Je ne le saurais jamais. Mon père trancha le cordon ombilical et ne voulu pas me prendre dans ses bras. Il ne pu se résoudre à me toucher pendant le mois qui suivit. Je n'avais pas de père tout simplement. Mais j'en ai parlé un jour avec eux et ils m'ont raconté que le lendemain de l'accouchement, ils s'étaient parlé sérieusement. J'étais à côté, dans mon berceau de verre, et mes parents se disputaient déjà. "Alors nous somme d'accord. Aucun d'entre nous n'a le droit d'avoir un enfant en dehors de notre mariage." Ainsi soit-il... Et après un mois sans père, je le trouvait soudain aussi aimant que n'importe autre géniteur. Il m'avait pardonné, il m'aimait...
- Maman, maman ... C'est fatiguant ?
Trois années s'étaient écoulée et malgré mon jeune âge je me souviendrais toute ma vie de ce jour. Nous étions tous les deux assis sur le lit de mes parents et ma mère était légèrement basculée en arrière, en appui sur ses bras. Moi, je regardait avec admiration ce ventre énorme qu'elle arrivait à porter.
- Oui c'est un peu fatiguant. Mais ne t'inquiète pas pour moi.
Un sourire pâle mais sincère se dessina sur son visage et elle m'ébouriffa les cheveux. Je me dégageais, je n'aimais pas quand elle faisait ça... Alors j'ai posé la main sur son ventre et soudain, j'y ai reçu un coup ! J'ai sursauté et me suis levé, en alerte.
- Mais pourquoi il ma tape ! pourquoi il te tape !? Je croyais que c'était un bébé qui viendrait et que ce serait ma sœur ! Et qu'elle serait gentille et qu'il faudrait en prendre soin ! Elle est pas gentille là ! Elle est méchante même !
Mais ma mère riait. Elle riait joyeusement et elle le faisait avec une joie enfantine, tant et si bien que je me suis mis à rire avec elle. Rire encore et encore, jusqu'à ce que le visage de ma mère se torde de douleur dans un gémissement.
- MAMAN !!
- Va dire à ton père que le bébé arrive.
J'ai dévalé l'escalier pour trouver mon père et une heure plus tard à peine nous étions à la maternité.
Alors que mon père tournait en rond, je sautillais. Il avait l'air anxieux plus qu'heureux et je ne comprenais pas. Je n'avais pas encore conscience que mes cheveux blancs et mes yeux clairs étaient la marque de l'adultère de ma mère. Mon père étaient dans la crainte d'avoir à nouveau une mauvaise surprise... Je n'eut pas le droit d'entrer mais quand j'ai rencontré ma soeur pour la première fois j'ai su que je l'aimerais toujours. Elle avait des yeux noisette en amande, des cheveux chocolat et une peau laiteuse. Si petite et si fragile...
Un peu plus tard j'entrais en maternelle. Je parlais mieux que la moyenne et étais plus propre aussi que la plupart de mes camarades. J'ai en plus évolué très vite car je me sentais en obligation de montrer l'exemple à ma sœur. Elle était mon leitmotiv dans tout ce que je faisais. J'accompagnais ma mère pour la promener, je voulais tout faire pour l'aider. Je n'avais pas le droit de lui donner le biberon sans la présence de l'un de mes parents, ni de la changer, mais j'appris à lire pour lui conter des histoires. J'appris aussi à chanter pour les comptine et je faisais le clown dès que possible. Tout ce que je faisais, c'était pour elle.
Bonne lecture
La salle était blanche. Ou plutôt, c'est ainsi que je l'imagine. La salle devait être blanche. Et tout autour de ma mère il devait y avoir des médecins. Des hommes et des femmes habillés de blanc ou de bleu, tous masqués et impossible à reconnaître. Ma mère, comme toute femme qui met un enfant au monde, a probablement souffert. Les femmes sont probablement masochistes. Elles souffrent puis aiment leur enfant comme s'il ne leur avait fait connaître que le bonheur. Elle a souffert pourtant, j'en suis sûre. Alors je suis sorti, on m'a un peu débarbouillé de tout ce sang, et on a demandé à mon père d'entrer. Mon père aussi a souffert ce jour là. Il a passé la porte blanche aux hublots brouillés et laiteux, et en voyant son fils sont sourire béat s'est effacé. Mais les médecins ne l'ont pas vu. Seul l'un d'entre eux s'est inquiété. Et lorsque les ciseaux qui devaient couper le cordon ombilical se sont trouvés entre ses mains, il s'est demandé ce qu'il allait couper avec : Le cordon qui donnerait une fois pour toute donner une existence indépendante au nouveau né, ou bien la gorge de l'enfant adultère ? Mais je suis encore là pour vous en parler, alors vous vous doutez bien de ce que mon père a choisit.
Je me demande parfois ce qui serait arrivé s'il avait décidé de me couper la gorge. Ma soeur serait-elle née ensuite ? Se seraient-ils séparés ? Ma mère se serait-elle vengée ? Combien de temps mon père aurait-il passé en prison ? Je ne le saurais jamais. Mon père trancha le cordon ombilical et ne voulu pas me prendre dans ses bras. Il ne pu se résoudre à me toucher pendant le mois qui suivit. Je n'avais pas de père tout simplement. Mais j'en ai parlé un jour avec eux et ils m'ont raconté que le lendemain de l'accouchement, ils s'étaient parlé sérieusement. J'étais à côté, dans mon berceau de verre, et mes parents se disputaient déjà. "Alors nous somme d'accord. Aucun d'entre nous n'a le droit d'avoir un enfant en dehors de notre mariage." Ainsi soit-il... Et après un mois sans père, je le trouvait soudain aussi aimant que n'importe autre géniteur. Il m'avait pardonné, il m'aimait...
- Maman, maman ... C'est fatiguant ?
Trois années s'étaient écoulée et malgré mon jeune âge je me souviendrais toute ma vie de ce jour. Nous étions tous les deux assis sur le lit de mes parents et ma mère était légèrement basculée en arrière, en appui sur ses bras. Moi, je regardait avec admiration ce ventre énorme qu'elle arrivait à porter.
- Oui c'est un peu fatiguant. Mais ne t'inquiète pas pour moi.
Un sourire pâle mais sincère se dessina sur son visage et elle m'ébouriffa les cheveux. Je me dégageais, je n'aimais pas quand elle faisait ça... Alors j'ai posé la main sur son ventre et soudain, j'y ai reçu un coup ! J'ai sursauté et me suis levé, en alerte.
- Mais pourquoi il ma tape ! pourquoi il te tape !? Je croyais que c'était un bébé qui viendrait et que ce serait ma sœur ! Et qu'elle serait gentille et qu'il faudrait en prendre soin ! Elle est pas gentille là ! Elle est méchante même !
Mais ma mère riait. Elle riait joyeusement et elle le faisait avec une joie enfantine, tant et si bien que je me suis mis à rire avec elle. Rire encore et encore, jusqu'à ce que le visage de ma mère se torde de douleur dans un gémissement.
- MAMAN !!
- Va dire à ton père que le bébé arrive.
J'ai dévalé l'escalier pour trouver mon père et une heure plus tard à peine nous étions à la maternité.
Alors que mon père tournait en rond, je sautillais. Il avait l'air anxieux plus qu'heureux et je ne comprenais pas. Je n'avais pas encore conscience que mes cheveux blancs et mes yeux clairs étaient la marque de l'adultère de ma mère. Mon père étaient dans la crainte d'avoir à nouveau une mauvaise surprise... Je n'eut pas le droit d'entrer mais quand j'ai rencontré ma soeur pour la première fois j'ai su que je l'aimerais toujours. Elle avait des yeux noisette en amande, des cheveux chocolat et une peau laiteuse. Si petite et si fragile...
Un peu plus tard j'entrais en maternelle. Je parlais mieux que la moyenne et étais plus propre aussi que la plupart de mes camarades. J'ai en plus évolué très vite car je me sentais en obligation de montrer l'exemple à ma sœur. Elle était mon leitmotiv dans tout ce que je faisais. J'accompagnais ma mère pour la promener, je voulais tout faire pour l'aider. Je n'avais pas le droit de lui donner le biberon sans la présence de l'un de mes parents, ni de la changer, mais j'appris à lire pour lui conter des histoires. J'appris aussi à chanter pour les comptine et je faisais le clown dès que possible. Tout ce que je faisais, c'était pour elle.