Je veux un esclave.

Version troisième personne.

Né de parents elementalistes de type eau, Rui vit le jour sur une île d'Alahan, suivi de sa petite soeur du nom de Amy, quatre ans après. Sa rencontre avec son esprit, Ume, eu lieu juste un an après, à ses cinq ans. C'était si marrent de jouer avec lui, que la compagnie des autres enfants de son âge ne comptait plus pour lui. Ses parents ne comprenaient pas. Ils l'amenèrent voir sa Grand mère et son grand père (les parents de sa mère) sur le continent d’Eghest pour comprendre ce qu'il se passait. Sa Grand mère était elle aussi elementaliste de feu, et je ne vous raconte pas les liens qui se sont crées entre cette femme et le petit garçon. Son Grand père était du type vent, mais il l'aimait quand même. Mais avec grand mère, leur complicité était plus marquée. Grand père lui avoua même un jour, il avait peur qu'elle le quitte pour s'installer avec lui, son petit fils. La première cicatrice de Rui se forma lors de ses huit ans. Après un courrier de Grand mère, il avait décidé de contrôler sa maîtrise du feu, comme elle. Mais à huit ans, on est petit et terriblement maladroit. Un incendie ravagea la cuisine, et les flammes léchèrent son poignet gauche, le marquant à vie d'une cicatrice. Les parents du petit se doutaient maintenant de la nature de son esprit et lui interdirent de l'utiliser. Pour tout vous avouez, dans le village où ils habitaient, les elementalistes de feu étaient rares et se faisaient petits. Il régnait majoritairement des elementalistes eau et de la terre, les opposés du petit Rui en gros. Les parents, influençant leurs propres enfants, les poussaient à détester les gens comme lui, les gens du feu. Ce n'était pourtant pas de sa faute, si? Et pourtant, la stupidité était partout. Rui avait dix ans, lorsque des enfants du même établissement que lui l'ont envoyé à l'hôpital. Je ne sais pas si ils se rendaient compte de ce qu'ils faisaient ou ce n'était qu'un jeu. Dans tous les cas, ils lui affligèrent une sacrée correction, qui laissa aux petit garçon une seconde cicatrise, au niveau de l'abdomen. Rui détestait ce village.

Passons ces événements.

Le Grand père maternelle du jeune homme est décédé lors de ses quatorze ans. Etant fortement lié à sa Grand mère, Il ne put se résoudre à la laisser seule, là où elle habitait. C'était en même temps pour lui une occasion de redémarrer une vie ailleurs, loin de ce village qu’il haïssait tant. La décision fut très vite prise, deux semaines après l'enterrement de Grand père, Rui emménageait chez Grand mère sur le continent d'Eghest, dans la belle ville de Syracuse. Les années qu’ils allaient passer ensemble les lieraient pour longtemps. Le jeune homme et sa Grand mère passaient beaucoup de temps ensemble, surtout à la maîtrise du feu. Elle lui apprit toutes sortes de tours et lui montra comment créer le feu. Rui savait désormais l'utiliser à partir d'une source et le crée, mais en petite quantité. Néanmoins, coté financier, il ne voulais pas dépendre de Grand mère et de sa maigre retraite. Alors, lorsque le jeune homme n'avait pas cours, il travaillait. Son premier job débuta à quinze ans. Grand mère connaissait un petit monsieur du coin qui avait un fils Barman, et me le lui présenta. Il embaucha Rui, après tout, il ne lui coûtait pas bien cher n'étant que mineur, mais cet argent suffisait à aider Grand mère. Son patron lui apprit alors tous les secrets du métier. De plus, comme Rui était jeune et d'après lui –le patron- "plutôt mignon", il rapportait plus de clientèle, tout le monde était satisfait. Le jeune homme prit un second job un an après, travaillant en même temps dans les supermarchés. Ses expériences? Quatre ans Barman et trois ans à raillonner dans les magasins. Il se fit pas mal de connaissances là bas, que ce soit dans l'un des job ou dans le deuxième. En tant que Barman, le jeune employé côtoyait (et côtoie) de nombreux fêtards et nombreuses bimbo qui lui offraient pas mal de verres. Mais pas de chance pour Rui, étant mineur, le patron traînait toujours sur son dos, alors soit il (le patron) buvait les verres, soit allé draguer des filles en leur disant qu'ils leurs offraient un verre. Des fois mêmes, il prenait les numéros qu'on laissait à Rui sur le comptoir! Quel profiteur. Quant au supermarché, ses connaissances s'étendaient de la petite Grand mère habituée qui le voulait lui en caisse ou au monsieur de la trentaine qui cherchait des produits contre la chute de cheveux. Enfait, le jeune homme connaissait pas mal de monde par-ci par-là. Des fois mêmes certains fêtards le reconnaissaient au magasin et voulaient partager une bière avec lui pendant son heure de pause. Avait-il tant de succès que cela?
Jusqu'à ce que sa Gand mère décide de déménager, ils vivaient comme ça, les cours, le boulot, entraînement sur la maîtrise du feu, le manger entre elle et son petit fils, et au lit. Il lui arrivait lorsqu'elle venait faire les courses de doubler tout le monde parce que Rui était à la caisse, en narguant ses copines du troisième âge. Enfin, sa Grand mère ayant opté de troquer sa maison spacieuse pour un petit appartement moins cher, ils durent nous séparer, mais en restant en contact.

Rui prit alors un T2 en collocation dans un étrange immeuble...